Retrouver son poids de forme après l’hiver

Posté le02/05/2022

Pendant l'hiver, le froid et les journées plus courtes nous incitent à manger plus et à avoir une activité physique plus réduite. C’est ainsi que nous avons tendance à prendre quelques kilos.

Retrouver son poids de forme après l'hiver 

Avec le printemps, nous nous délestons peu à peu de nos couches de vêtements, dévoilant de plus en plus notre corps. Les messages publicitaires trop souvent culpabilisants nous poussent alors à nous interroger : et si ce corps n’était pas assez mince ?

Effet de mode ou vrai problème de santé, où est la limite? Comment utiliser la phytothérapie dans le but de conserver ou d’atteindre notre poids de forme ?


Minceur, de quoi parlons-nous ?

Tandis que notre corpulence varie selon nos habitudes alimentaires et notre activité physique, la vision de la minceur, elle, est influencée par les normes sociales.

L’Indice de Masse Corporelle définit le poids et prédit les risques de maladies métaboliques. Il s’exprime en kg/m2. Avec un IMC entre18,5 et 25 l’individu adulte à un poids normal et nous pouvons parler de minceur. Il est en surpoids s’il est égal ou supérieur à 25 et obèse au-delà de 30.

Depuis une décennie un critère complémentaire est pris en compte: le tour de taille. En effet c’est l’excès de masse grasse dans la région abdominale qui constitue un facteur de risques. Si le tour de taille est supérieur à 100 cm chez l’homme et à 88 cm chez la femme, nous parlons d’obésité abdominale ou androïde (en forme de pomme).

 

Rôles de nos cellules graisseuses

Avant d’être l’ennemi des publicitaires et la terreur des cardiologues, la graisse corporelle est l’alliée de notre survie. En formant la plus grande réserve énergétique de notre corps, sa présence est cruciale lorsque la nourriture manque.

Le tissu adipeux joue aussi un rôle hormonal et métabolique important. Par exemple, chez la femme, une réserve adipeuse suffisante permet d’initier la puberté, la fécondité, la grossesse, l’allaitement, et de mieux vivre le climatère. Nous pouvons citer également l’implication de ces cellules dans le mécanisme de l’inflammation et de la satiété.

 

L’origine du surpoids et de l’obésité

Elle est multifactorielle.

La cause principale est un déséquilibre énergétique entre consommation et dépense. Toutefois si notre lignée a survécu au froid et aux famines, c’est que nous avions une bonne prédisposition à stocker les lipides. Nous pouvons lui dire merci au lieu de nous culpabiliser. D’ailleurs, l’anxiété provoquée par cette culpabilité oula peur de prendre du poids augmente le risque de surpoids et d’obésité.

D’autres facteurs retiennent l’attention des scientifiques comme les perturbateurs endocriniens environnementaux, l’exposition au bruit et encore le microbiote.

Surpoids et obésité : quels risques pour notre santé ?

Ils sont associés à diverses maladies métaboliques: hypertension artérielle, athérosclérose, dyslipidémies, stéatose non-alcoolique, apnée du sommeil, perturbations hormonales ,arthrose, cancers hormono-dépendants etc...

La liste des conséquences est longue, les retentissements sociaux et psychologiques non négligeables.

Chez la femme, l’obésité gynoïde (en forme de poire) est parfois le symptôme d’une autre maladie encore méconnue, le lipo-œdème qui est une accumulation anormale de graisse essentiellement dans les membres inférieurs.


Retrouver son poids de forme : quelles solutions avec la phytothérapie ?

La meilleure reste la prévention. Les régimes amaigrissants trop restrictifs entrepris sans suivi médical sont contre-productifs. Cette pratique peut provoquer des modifications profondes du métabolisme.

Voici des exemples d’accompagnement pour retrouver son poids de forme à la sortie de l’hiver ou dès les premiers kilos de trop.

- Stimuler et nettoyer l’organisme :

  • Réalisez une cure détox avec le complexe de plantes Dépuralys spécialement formulé pour une action dépurative des émonctoires. Pendant 3 semaines diluez matin et soir 15 gouttes dans un fond d’eau peu minéralisée. Renouvelez si nécessaire après une semaine d’arrêt.

- Soutenir le foie qui participe très activement au métabolisme des lipides :

  • Les feuilles d’artichaut (Cynara scolymus) sont hépatoprotectrices, hypocholestérolémiantes et hypotriglycéridémiantes. Très amères, elles seront utilisées sous forme d’extrait hydro-alcoolique.
  • Les feuilles de romarin (Rosmarinus officinalis), également hépato-protectrices, favorisent la synthèse et la sécrétion de la bile. Comme pour l’artichaut, l’action tonique-amer améliore la qualité de la digestion.
  • Les semences de carotte (Daucus carota var. sativa) sont régénérantes et dépuratives du foie et des reins, et régulatrices de tout le transit intestinal.
    Chaque jour pendant 21 jours vous pouvez réaliser un litre de tisane de feuilles de romarin. Dans 1 litre d’eau froide, ajoutez 10 gr de feuilles de romarin. Portez à ébullition puis coupez le feu. Filtrez le mélange après 10 minutes d’infusion. Une fois la tisane refroidie, ajouter 1 cuillère à soupe d’hydrolat de carotte ou 30 gouttes d’extrait hydro alcoolique de carotte. Ce mélange sera à boire tout au long de la journée. En milieu de matinée et en fin d’après-midi toutefois, réservez un fond de verre pour y additionner 15 gouttes d’extrait hydro alcoolique d’artichaut.

- Drainer les reins pour diminuer la rétention d’eau et la congestion lymphatique :

  • Le complexe de plantes Sveltolys contient des plantes traditionnellement utilisées pour leur propriété diurétique comme le crithme maritime (Crithmum maritimum), l’aubier de tilleul (Tilia cordata) et la piloselle (Hieracium pilosella).
  • L’asperge (Asparagus officinalis) ou la queue de cerise (Cerasus vulgaris) pourra s’utiliser sous forme d’extrait hydro-alcoolique en alternance avec le complexe de plantes Sveltolys. Très diurétique la queue de cerise sera à limiter dans le temps pour éviter une trop grande fuite minérale.

Pour une cure de 3 semaines, diluez matin et soir15 gouttes dans un fond d’eau peu minéralisée. Renouvelez si nécessaire après une semaine d’arrêt, en alternant les plantes à chaque cure. Limitez l’accompagnement à 3 mois. Il est possible d’ajouter ces gouttes à la tisane de romarin pour combiner les actions.

- Accélérer le métabolisme des lipides et augmenter la satiété :

  • Le fucus (Fucus vesiculosus) et la laminaire (Laminaria digitata) sont deux algues utilisées traditionnellement dans le cadre de régime minceur. Leurs polysaccharides agissent comme leurre alimentaire et coupe-faim. Il sera possible de prendre 15 gouttes d’extrait hydro-alcoolique diluées dans un peu d’eau 30 minutes avant le déjeuner et le diner. A cause de la présence d’iode, ces algues sont contre-indiquées chez les sujets allergiques à l’iode et en cas d’hyperthyroïdie.
    Elles ne seront pas utilisées plus de 3 mois, par cures de 3 semaines espacées de 7 jours d’arrêt.

- Stimuler la circulation dans les tissus :

  • Après la douche, massez-vous le buste, le ventre et les cuisses avec un macérât huileux de pâquerette (Bellis perennis) dans lequel vous aurez dilué 10% d’huile essentielle de lentisque pistachier (Pistacia lentiscus) (ou au moment de l’application, pour 4 pulvérisations d’huile bien-être de pâquerette dans la paume de la main, ajoutez 1 goutte d’huile essentielle). Le macérât huileux de pâquerette est traditionnellement utilisé pour ses vertus tonifiante et raffermissante et l’huile essentielle de lentisque est un excellent décongestionnant veino-lymphatique. N’oubliez pas de procéder à un test de tolérance cutané au pli du coude avant toute utilisation. Utilisez ce soin pendant 3 semaines.

 

N’oubliez pas les bonnes pratiques hygiéno-diététiques pour compléter l’action de la phytothérapie !

  • En cuisine, inspirez-vous du régime crétois : de l’huile d’olive, des végétaux (y compris des plantes sauvages), du poisson gras et peu de viande. Limitez les aliments ultra-transformés et les produits sucrés.
  • A table, trompez le cerveau en utilisant des assiettes à dessert pour une impression d’abondance. Mâchez 20 à 30 fois chaque bouchée et arrêtez de manger à satiété.
  • Pratiquez une activité physique régulière : c’est indispensable. Cela permet non seulement d’augmenter la dépense énergétique, mais aussi d’améliorer l’image que nous avons de notre corps. Lors de vos déplacements, si vous utilisez les transports en commun ou la voiture, arrêtez-vous 1km avant, et marchez ! A la maison, au travail, au musée, au centre commercial, privilégiez l’escalier au lieu de l’ascenseur chaque fois que l’occasion se présente.
  • Limitez l’exposition aux produits chimiques : aérez votre logement, privilégiez le verre et l’inox aux plastiques et au téflon, utilisez des produits d’entretien écologiques


Claire Mison, praticienne en Herboristerie traditionnelle



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