Accompagner la désaccoutumance avec les plantes

Posté le23/12/2022

L’addiction est définie par une consommation répétée d’un produit ou par la pratique excessive d’un comportement. L’individu concerné est dans l’incapacité de se contrôler, bien qu’il connaisse les risques encourus.

C’est ce qu’ont en commun le sucre, le tabac, l’alcool, certains médicaments, les paris en ligne, les jeux vidéos, les réseaux sociaux ou encore le sport. L’utilisation de ces substances ou la pratique de ces activités peuvent insidieusement dériver en addiction. Nous n’avons pas tous le même risque de devenir dépendant et le potentiel addictif est variable selon la substance ou la pratique. Quelle que soit la cause, en aucun cas la dépendance ne traduit un manque de volonté ou une faiblesse.

Vous pensez être en proie à une addiction, ou pouvoir devenir dépendant ? Voici une proposition d’accompagnement pour vous aider avec les plantes.

 

Du plaisir à la dépendance

Au départ, il y a la recherche de satisfaction. Le circuit cérébral de la récompense est mis en action. Il entre en jeu chaque fois que nous éprouvons du plaisir. Cela peut être lorsque nous mangeons, nous observons un beau paysage, nous regardons un film que nous aimons.

Ce circuit se termine par la libération de dopamine mais deux autres neurotransmetteurs, la noradrénaline et la sérotonine, interviennent avant lui.

Neurones noradrénergiques et neurones adrénergiques ont la capacité d’interagir entre eux, puis d’interagir avec les neurones dopaminergiques. La libération de dopamine ne serait que la conséquence d’un équilibre entre noradrénaline et sérotonine. Les sujets qui disposent de moins de récepteurs à la dopamine seront les plus vulnérables aux addictions.

Les neurotransmetteurs ne sont cependant pas les seuls à intervenir. Différentes structures cérébrales sont impliquées. Elles régulent la mémoire, les émotions, la motricité ou la motivation par exemple. En s'activant ou en se désactivant sous l'influence du plaisir, elles participent au circuit de la récompense en modifiant la sécrétion de dopamine. Lorsque l’équilibre est rompu, le plaisir dépasse le simple seuil de satisfaction et l’envie de recommencer est plus grande.  Il devient alors possible de passer de l’usage récréatif à l’usage excessif et enfin à l’usage pathologique.

 

La gestion des émotions dans les mécanismes de l’addiction

Derrière la recherche constante de plaisir peuvent se dissimuler d’autres émotions et un plaisir non satisfait par ailleurs. Selon la cause de cette insatisfaction et l’émotion ressentie, il sera possible de sélectionner un élixir floral comme une Fleur de Bach.

 

Les élixirs floraux au secours de nos émotions


L’élixir floral Impatience – Fleur Dr Bach n°18 (Impatiens)

Elixir floral Impatience - Fleurs Dr Bach 18 - Blog Herbiolys

Cet élixir apprend à gérer la frustration. Il sera recommandé à ceux qui se sentent irritables, impulsifs, hyperactifs, qui ont tendance à exploser de colère et qui ne tolèrent plus le rythme jugé trop lent des autres.


L’élixir floral Noyer – Fleur Dr Bach n°33 (Walnut)

Elixir floral Noyer - Fleurs Dr Bach 33 - Blog Herbiolys

Cet élixir protège des influences extérieures ceux qui se sentent ébranlés par les épreuves du quotidien. Il sera utile dans les périodes de grand changement, lorsque la vulnérabilité est la plus importante.


L’élixir floral Pin sylvestre – Fleur Dr Bach n°24 (Pine)

Elixir floral Pin sylvestre - Fleurs Dr Bach 24 - Blog Herbiolys

Dans une situation inconfortable dont la personne n’est pas responsable mais pour laquelle elle culpabilise, il soulagera de ce sentiment oppressant. Il sera adapté à ceux qui ont tendance à désespérer et aidera ceux qui se blâment pour tout ce qui ne va pas et à se pardonner.


L’élixir floral Aigremoine – Fleur Dr Bach n°1 (Agrimony)

Elixir floral Aigremoine - Fleurs Dr Bach 1 - Blog Herbiolys

A ceux qui cachent leur infortune sous un masque jovial et aimable, il offrira la possibilité d’admettre leurs défauts et leurs limites, leurs souffrances, leur sensibilité.

 

Comment utiliser les fleurs de Bach ?

En dehors des repas, prendre 3 gouttes, 3 fois par jour pendant 3 semaines, directement sous la langue ou diluées dans un peu d’eau. Renouveler tant que le besoin s’en fait ressentir, après un arrêt de 7 jours.

Au fur et à mesure de l’accompagnement, les émotions peuvent évoluer. Dans ce cas, il ne faudra pas hésiter à changer d’élixir.

 

Travailler sur l’équilibre nerveux avec la phytothérapie

 

Le choix des plantes :

Le bourgeon de tilleul argenté – Tilia tomentosa

Bourgeon de tilleul - Gemmothérapie Herbiolys

Ce bourgeon prépare à l’endormissement. Ses propriétés sédatives agissent dans les états de stress et d’angoisse accompagnés de palpitations. Il est tout particulièrement recommandé dans le sevrage tabagique.


Le bourgeon de figuier – Ficus carica

Bourgeon de figuier - Gemmothérapie Herbiolys

C’est un bon équilibrant des troubles nerveux et émotionnels. Il est utilisé comme calmant pour aider à soulager la nervosité́ et l'agitation. Il favorise le sommeil. Il est tout particulièrement recommandé dans les cas de boulimie.


La valériane – Valeriana officinalis

Valériane - Extrait de plante fraîche bio - Phytothérapie Herbiolys

Il a été démontré que la valériane possède une action anxiolytique et sédative. Comme les benzodiazépines, elle induit la relaxation et le sommeil, dont elle améliore aussi la qualité. Elle est souvent recommandée dans le sevrage tabagique.

La valériane ne convient pas aux hyperactifs chez qui elle peut décupler les angoisses.


La rhodiole rose – Rhodiola rosea ou Sedum roseum

Rhodiole - Extrait de plante fraîche bio - Phytothérapie Herbiolys

Cette plante grasse adaptogène améliore l’état de fatigue physique et mentale. Les composés qu’elle renferme optimisent le transport et la biodisponibilité cérébrale des précurseurs de la sérotonine, le tryptophane et le 5HTP. Traditionnellement elle est utilisée pour soulager les symptômes du stress.

Rhodiola rosea subit une énorme pression écologique en raison de la surcueillette de ses racines. Depuis novembre 2022 elle est inscrite à l’annexe II de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Le commerce des spécimens sauvages est désormais contrôlé. Le laboratoire Herbiolys a donc fait le choix de ne pas récolter cette plante à l’état sauvage et au contraire d’utiliser de la rhodiole cultivée dans les Hautes-Alpes.

 

Un exemple d’accompagnement

Prendre 10 gouttes de chaque extrait de plantes et bourgeons cités ci-dessus dans un fond d’eau matin et soir. Si le besoin s’en fait ressentir, il est possible de prendre 10 gouttes supplémentaires de chaque extraits le midi. Cette cure pourra se faire pendant 3 mois avec une pause d’une semaine toutes les 3 semaines. Si la pause d’une semaine semble trop longue il est alors possible de prendre les plantes en continue pendant 3 mois en arrêtant tous les week-end.

Bon à savoir : chez Herbiolys une gamme de gemmothérapie sans alcool est disponible.

 

 

Après la période de sevrage, pensez à relancer les émonctoires et à reminéraliser votre organisme.

Les fonctions urinaires, digestives, respiratoires peuvent être engorgées ou affaiblies par les substances.

Le complexe Dépuralys pourra alors être utilisé. Ce mélange contient des extraits de bourgeons de romarin et de genévrier mais aussi des extraits de pissenlit, radis noir et de grande bardane.

Pendant 21 jours, diluer matin et soir 15 gouttes dans un peu d’eau et les prendre en dehors des repas.

Après un arrêt de 7 jours, il sera possible d’entamer un nouveau cycle, dans les mêmes conditions, avec un extrait hydro-alcoolique d’ortie piquante.

Ces deux cures peuvent être prise en alternance pendant 4 mois, en respectant bien toujours un arrêt de 7 jours entre les deux.

 

Les compléments alimentaires

Le chrome, en augmentant la sensibilité des tissus à l’insuline pourra être un allié dans l’addiction au sucre en limitant les envies sucrées.

Les vitamines B améliorent le métabolisme des glucides.

Le magnésium possède une action favorable sur le système nerveux. Sous forme de bisglycinate ou de glycérophosphate il sera particulièrement assimilable par nos cellules cérébrales car liposoluble.

Dans le cas de dépendance au tabac, à l’alcool et au sucre, une supplémentation en vitamine C pourra limiter l’oxydation cellulaire.

 

L’hygiène de vie

Il faudra apporter une alimentation suffisamment riche en vitamines, minéraux, oligo-éléments et acides gras oméga 3 en privilégiant des fruits, des légumes frais, des poissons gras et des huiles de lin, de noix, de colza ainsi que des fruits secs oléagineux.

Tous les nutriments contenus dans ces aliments participent au bon fonctionnement de l’organisme et du système nerveux.

Toutes les occasions pour pratiquer une activité physique et sortir de la sédentarité sont à saisir.

Aussi bien la qualité que la quantité de sommeil seront également à préserver au maximum.

 

Se faire accompagner par un professionnel

L’addiction peut être très sérieuse. La dépendance est une pathologie nécessitant un accompagnement psychologique. La Thérapie Comportementale et Cognitive semble être la psychothérapie offrant les meilleurs résultats.

L’hypnose, l’olfactothérapie, l’acupuncture, le tui-na ou le shiatsu sont autant d’outils qui pourront accompagner sur le chemin de la convalescence puis de la guérison.

 

Outre le mécanisme physiologique et psychique qui lui est directement lié, l’addiction peut avoir d’autres conséquences sur notre organisme. L’alcool et le tabac réduisent l’espérance de vie en augmentant le risque de cancers et de maladies cardio-vasculaires. Fertilité, fécondité, et grossesse sont lourdement impactés. Le sucre, avec le surpoids, augmente le risque d’insulino-résistance, donc la survenue du syndrome métabolique. Quant aux activités qui rendent accro, au même titre que les autres dépendances, elles retentissent sur la vie de famille, sur les relations sociales, sur le travail.

Pour rompre le circuit délétère de la récompense, il faut non seulement le décider soi-même mais aussi le faire pour soi-même. Mais attention, la volonté n’est pas suffisante à elle seule pour sortir d’une conduite addictive. Il est important de se faire accompagner. 

 

Rappelons que cette proposition ne permet pas de se substituer au diagnostic ni aux prescriptions d'un médecin, ni aux conseils d'un pharmacien ou d’un addictologue. Aucun traitement médical ne doit être modifié sans l’accord préalable du prescripteur.

Claire Mison, praticienne en Herboristerie traditionnelle



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