Bruno Barbarin, l'union fait la force

Posté le08/02/2018

 

Ce mois ci nous avons eu le plaisir de recevoir au laboratoire un de nos clients fidèles depuis plusieurs années qui a fait le voyage depuis la Bretagne jusque dans les Hautes Alpes pour venir nous rencontrer.

 

Bonjour Bruno Barbarin, vous êtes gérant de l’herboristerie Crann na Beatha en Bretagne, pouvez-vous nous raconter votre parcours et comment vous en êtes arrivé à ouvrir votre boutique ?

Naturaliste et botaniste de formation, j’ai, entre autre, travaillé dans un centre de recherche dans les Hautes-Alpes, en bio-indication en utilisant les lichens comme bio indicateur de la qualité de l’air. Plus tard j’ai repris des études en phytothérapie avec l’A.R.H. et l’Université de Paris 13 ou j’ai réalisé un D.U. de phytothérapie.

 

Pouvez-vous nous expliquer le concept de votre magasin ?

Tout d’abord, je refuse de suivre les modes mises en place et imposées par le « phyto-marketing business ». Je pense à l’huile d’Argan, le Desmodium ou bien l’Harpagophytum pour ne citer que les plus connues. Par exemple je considère le Cassissier, Ribes nigrum sous la forme galénique phytembryothérapie (gémmothérapie) comme étant notre Ginseng Européen. Autre exemple, l’Ortie de par sa teneur en minéraux et en chlorophylle est une plante très précieuse de nos campagnes par son action minéralisante et fortifiante. Je suis persuadé que si elle ne provenait que des pays exotiques, marketing business oblige, elle se vendrait à un prix très élevé. C’est tellement plus sexy quand une plante provient de l’autre bout de la planète et ça fait mieux vendre ! Dans cette démarche il y a un paradoxe : pour guérir nos maladies de civilisation nous allons prendre, pour ne pas dire piller, les ressources d’autres pays.

Ensuite, je travaille en direct auprès de producteurs transformateurs de plantes médicinales. Mes fournisseurs, au nombre de cinq, sont sous des labels comme Le Syndicat des SIMPLES, Demeter ou bien Nature et Progrès. Pour mes clients je préconise des plantes bien ciblées sous une forme galénique judicieuse. Comme nous disons en phytothérapie « Une personne, un moment, une plante et une forme de préparation ».

J’ai bien conscience que la phytothérapie ne saurait à elle seule tout résoudre. C’est pourquoi je travaille en transversal avec une naturopathe, des médecins...de la diversité naît l’unité !

 

Vous travaillez avec des médecins, comment se passe votre collaboration ?

Très bien, nous nous voyons régulièrement, nous échangeons souvent, chacun d’entre nous avec ses connaissances et ses questionnements. Nous apprenons des uns et des autres. Je pense que cette approche transdisciplinaire nous permet de renouer avec une démarche globale de qualité quant à nos professions.

 

 

Comment sélectionnez-vous les marques avec lesquelles vous travaillez ?

Trois critères me semblent importants, ils sont sociétal, environnemental et qualitatif. D’après moi les soins naturels devraient s’inscrire avant tout dans une écologie au sens premier du terme, c’est à dire dans une perspective sociale et économique humaine et aussi dans une conscience du Vivant, comprenez le Règne végétal qui a été permissif à la venue du monde animal sur terre et donc à

notre espèce.

 

Comment avez-vous connu Herbiolys ?

J’ai connu Herbiolys, avant mon installation, suite à une annonce de ma part sur le site du Syndicat des SIMPLES où je décrivais ma démarche.

 

Pouvez-vous nous donner votre ressenti sur l’utilisation des extraits de plantes fraîches Herbiolys que ce soit en phytothérapie ou en gemmothérapie ?

Lorsque que j’ai ouvert ma boutique, je me suis rendu compte de la grande efficacité des extraits de plantes fraîches Herbiolys de par les retours de mes clients et des praticiens qui m’ont envoyé leurs patients. Je dirais aussi que les extraits de plantes fraîches d’Herbiolys demande une utilisation très

fine. Quand nous sommes dans de la haute qualité, nous devons nous montrer à la hauteur pour conseiller et cela nécessite un réel travail. Si je peux me permettre cette image, ce n’est pas tout le monde qui peut conduire une Porsche !

 

Pouvez-vous nous parler d’une plante que vous affectionnez particulièrement ou avec laquelle vous vous sentez proche ?

Je dirais l’Ortie, c’est une plante que l’on pourrait pratiquement qualifier d’adaptogène. C’est l’une des plantes que je préconise, entre autres, pour certains cas de dépressions, de grandes fatigues quand l’énergie n’est plus là. Elle est d’une efficacité certaine ! Il n’y a qu’à prendre le temps de l’observer et nous pouvons nous rendre compte que par l’organisation « au carré »de son appareil foliaire c’est une plante qui s’inscrit dans un processus chlorophyllien et minéral comme le démontre aussi les analyses de son totum. C’est une main de velours dans un gant de fer ! J’aime beaucoup la citation de l’ethnobotaniste Bernard Bertrand qui parle de l’Ortie en ces termes : « C’est la plus fidèle des simples, il suffit de l’apprivoiser. » 

ortie

 

 

Un grand merci à Bruno pour ce partage et cette journée à ses côtés.

 

Propos recueillis par Céline Bouyssonie.

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