Zoom sur la cueillette chez Herbiolys : pour une démarche respectueuse

Posté le11/01/2022

Le métier de cueilleur (en particulier de plantes sauvages) exige un savoir-faire qui demande des années d'expérience. Les produits chez Herbiolys sont labellisés Agriculture Biologique et Nature et Progrès mais l'exigence va bien au-delà. Les cueilleurs du laboratoire Herbiolys, Catherine Castille, Thomas Echantillac et Suzanne Cambau, respectent en tout point les recommandations du cahier des charges du Syndicat (techniques agricoles respectueuses de l’environnement, plantes cueillies rigoureusement identifiées botaniquement, cueillettes réalisées à l’écart des zones polluées, etc.). Ils sont également membres de l'AFC (Association Française des Cueilleurs), qui vise à faire reconnaître le métier de cueilleur de plantes sauvages et à construire de bonnes pratiques de cueillette. Thomas Echantillac en est d’ailleurs le Président.

 

  

La cueillette chez Herbiolys est une activité qui se fait dans une démarche respectueuse à tous les niveaux :

  • au niveau de la propriété
  • au niveau de l'environnement
  • au niveau du cueilleur lui-même
  • au niveau de la plante

Respect de la propriété

La relation avec les propriétaires de terrains est ce qu'il y a de plus compliqué dans la cueillette. Les cueilleurs ont longtemps été considérés comme des pilleurs qui se livraient à cette activité pour survivre.
Pour lutter contre ces préjugés, l'un des premiers éléments à mettre en place pour les cueilleurs est d'expliquer leur travail, pourquoi et comment ils le font et de respecter certains engagements tels ceux de la charte d'éco-cueillette à laquelle ils adhèrent et qui les engage :

  • à être courtois avec les usagers de l'espace.
  • à obtenir l'accord du ou des propriétaires pour la cueillette, pour traverser les parcelles.
  • à respecter les aménagements existants (clôture, chemin d'accès, barrière...) et la fonction de celles-ci (prairies, bois, cultures).
  • à laisser un chantier exempt de tous détritus.
  • à ne pas dégrader la nature des sols.
  • à ne prélever que les plantes représentant un intérêt pour l'activité du cueilleur.

Catherine nous explique l'importance d'effectuer la cueillette « avec dignité ». Cela passe par des gestes simples comme celui de ne jamais tourner le dos quand des gens viennent à passer à proximité. Les institutions environnantes du tissu social (ONF, parcs nationaux, mairies, communautés de communes) sont également concernées par la cueillette. Il est primordial qu'elles perçoivent de façon positive cette activité pour l'accueillir sur leur territoire. Pour Catherine, le fait d'être bien perçu par l'ensemble de la population offre ainsi des possibilités de développement, d'avenir. L'intégration sociale fait partie de l'éthique du cueilleur.

Respect de l'environnement

La cueillette implique quelques précautions pour préserver la plante. La première d'entre elles est de veiller à ne jamais enlever plus de deux tiers de la plante. Le cueilleur s'engage ainsi :

  • à ne prélever que les plantes présentant un intérêt pour son activité,
  • à ne pas prélever les plantes protégées,
  • à participer à la préservation des stations de cueillette,
  • à respecter les cycles des plantes et leur mode de reproduction pour préserver la biodiversité et la ressource via notamment des prélèvements partiels et une rotation des parcelles adaptés à chaque espèce et milieu.

Autre point particulièrement important : le cueilleur doit veiller à la propreté du terrain sur lequel il travaille. Ainsi, tout un travail historique est mené pour retrouver les personnes ou les sources permettant de vérifier que la plante est exempte de toute pollution. Faute d'avoir suffisamment d'informations, le terrain peut donner lieu à des analyses.

Un diagnostic phyto-environnemental du sol a été élaboré par le botaniste et co-fondateur d'Herbiolys, Gérard Ducerf. Il permet aux cueilleurs qui y sont formés, de repérer les plantes qui témoignent d'une pollution. On les appelle les plantes bio-indicatrices. Cela exige du cueilleur de solides connaissances botaniques.

Le but est d'avoir, au moment de la cueillette, le moins de pollution possible c'est à dire le moins de molécules exogènes à la plante ramassée.

Respect du cueilleur lui-même

Le cueilleur est responsable de lui-même. Par conséquent, cela demande :

  • que son travail soit reconnu et payé de façon appropriée : certaines plantes demandent beaucoup plus de travail que d'autres pour obtenir la même quantité,
  • de ne pas se faire mal pendant la cueillette,
  • que la cueillette soit adaptée au physique du cueilleur.

Respect de la plante

Enfin, dernier point mais pas des moindres, le cueilleur doit veiller à cueillir une plante en bonne santé, indemne de toute maladie visible et qui dégage une belle énergie. Bien entendu les plantes sont récoltées de manière traditionnelle (récolte à la main).

La plante, une fois récoltée, doit être traitée de façon respectueuse. La mise en macération dans un solvant directement sur le lieu de cueillette permet de garder toute sa force et son énergie pour un produit d’une qualité optimale. Les bonbonnes en verre sont ensuite dynamisées à la main pour préserver et insuffler de l’énergie à la préparation.

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