La pharmacie de l'Époque : "La qualité et le bien-être avant tout" - Rencontre avec Florence Sacareau - Paris 6ème
À la pharmacie de l'Époque, ce vendredi matin là, quand nous arrivons, Herbiolys est à l'honneur. Dans la vitrine, les petits flacons de la marque sont installés devant de belles affiches sur lesquelles Béatrice, l'une des pharmaciennes, a indiqué les bienfaits des bourgeons au printemps.
Voilà près de huit ans que cette pharmacie du 6ème arrondissement de Paris, située non loin de Saint-Germain-des-Près, propose les produits Herbiolys à sa clientèle.
Pour Florence Sacareau, pharmacienne qui dirige cette officine, c'est un choix engagé.
Elle retrouve chez Herbiolys les mêmes priorités que celles qu'elle a adoptées pour sa pharmacie : « une démarche de qualité et de bien-être avant toute chose ». Florence a été séduite par l'authenticité et la transparence de ce petit laboratoire par rapport à de grosses structures de production : « tout est expliqué, montré... Les stages de cueillette proposent même de pratiquer et de voir les méthodes employées ». Convaincue de l'efficacité des produits proposés, elle est confortée dans son choix par les témoignages de ses clients : « les retours sur les complexes Allergolys, Détentolys ou encore Tendinolys sont excellents et immédiats chez ceux qui les ont utilisés ».
C'est en 2007 que Florence reprend la pharmacie de l'Époque, rue du Four à Paris. Cette 
nouvelle pharmacie est le moyen, pour elle, de faire ce qui lui tient à cœur. Son objectif étant de proposer de plus en plus un choix de marques et de laboratoires qui adhèrent à la même philosophie de qualité et d'authenticité qu'elle. Loin du duel médicaments/plantes, elle souhaite laisser le choix aux clients de trouver ce qui leur correspond.
Auparavant, Florence a travaillé, pendant 13 ans, dans un quartier très populaire à Belleville, dans le 20ème arrondissement de Paris, à « vendre uniquement du médicament ». Il était difficilement possible, selon elle, de faire autrement dans cet univers : « La sensibilité, la demande, l'écoute ne sont pas les mêmes selon les lieux ». Après 30 ans de comptoir, Florence réalise plus que jamais qu'être pharmacienne est un métier très altruiste où l'écoute est primordiale : « notre métier est un métier technique, bien sûr, mais il est indispensable d'avoir de l'empathie afin de bien saisir la demande des clients pour bien y répondre ». Il est indispensable de donner toutes les explications nécessaires à la bonne observance du traitement notamment. Mais la personnalité et le tempérament de chaque personne sont des éléments très importants également. Florence est avant tout dans l'humain bien plus que dans la vente. Elle cherche à permettre à chacun d'être en adéquation avec ce qu'il est.
Cette approche par les plantes, Florence y a été sensibilisée plus particulièrement dans sa vie privée. En 2005, son fils, piqué par une tique, est atteint de la maladie de lyme. Hôpitaux, IRM, corticoïde... : le traitement est lourd pendant plusieurs mois. Elle cherche alors un autre discours. Elle rencontre notamment un médecin spécialisé dans les maladies parasitaires qui l'amène à avoir une approche globale de l'individu. Aux traitements antibiotiques pris par son fils sont ajoutés des plantes pour prendre le relai de la chimie.
Cet épisode de sa vie la conduit à se former aux plantes médicinales en suivant les stages de certains laboratoires et des formations plus générales. Cette prise de recul lui montre à quel point « chacun doit se constituer son propre univers ». Il lui semble indispensable alors de proposer médicaments et plantes : « Chacun a le droit de choisir », nous explique-t-elle, « il faut mêler le tout, allopathie et médecines "douces". Parfois certaines personnes n'ont besoin de rien d'autre que de revenir à l'essentiel ».
Revenir à l'essentiel, c'est finalement le parcours de Florence pour qui l'intérêt pour les plantes médicinales est aussi un retour aux sources, à son attachement à la terre et à ses racines, à son amour pour la nature.