Le Romarin, du bourgeon à la plante entière : des propriétés exceptionnelles

Posté le02/12/2019

Le romarin, aromate bien connu de nos jardins, est aussi une plante médicinale incontournable. Digestion, circulation, fatigue, détox du foie, antioxydant, stimulant physique et intellectuel… Ses propriétés sont nombreuses et parfois méconnues, tant en phytothérapie qu’en gemmothérapie.

Herbiolys romarin phytothérapie gemmothérapie bourgeon foie digestion détox



Nom latin : Rosmarinus officinalis

Noms communs : Rose de Marie, Rose marine, Rosée de la mer, Herbe aux couronnes

Famille : Lamiacées

Partie utilisée chez Herbiolys : jeunes pousses fraîches pour la gemmothérapie, partie aérienne pour les extraits hydroalcooliques (phytothérapie)

Protocole de fabrication : Mise en macération immédiate sur le lieu de cueillette, stockage en récipient en verre.

 

 

Le romarin, une plante médicinale exceptionnelle dans nos jardins


Le romarin est un sous-arbrisseau typique du bassin méditerranéen. Ses spécimens peuvent mesurer jusqu’à 2 mètres de haut, mais ce sont plus souvent des buissons de trente à cinquante centimètres que l’on rencontre lors de balades dans la garrigue provençale. Ses feuilles étroites persistantes et ses jolies fleurs d’un bleu pâle tirant sur le mauve ne laissent aucun doute sur son identité.

 

Le romarin préfère les sols secs et calcaires, les terres arides et bien drainées, voir même les rocailles, vieux murs et éboulis de pierres. Il aime le soleil, la chaleur et la lumière, et pousse spontanément jusqu’à 800 mètres d’altitude. Sous des climats plus tempérés, le romarin s’adaptera sans problèmes à condition d’être à l’abri du vent.

 

On pourrait ne pas le remarquer tant il est discret, mais c’est sans compter sur son parfum caractéristique, à la fois puissant et profond. Très aromatique, le romarin est un aromate prisé en cuisine depuis toujours. C’est également une plante médicinale très puissante, incontournable en phytothérapie. A cultiver chez soi absolument !

 

 

Le romarin, de l’Egypte ancienne à nos jours

 

Le romarin occupe une place à part parmi les plantes depuis l’Egypte ancienne. Les Egyptiens l’utilisaient notamment pour parfumer les tombes et durant les cérémonies. Durant l’Antiquité, le romarin était considéré par les Grecs et les Romains comme le symbole de l’amour (on offrait des bouquets de romarin aux jeunes époux) mais aussi comme symbole de l’immortalité de l’âme.

 

L’usage du romarin en tant que plante médicinale est plus tardif, puisqu’on en trouve les premières traces au Moyen-Âge. Il avait alors la réputation d’éloigner la maladie et de chasser les démons. Il était donc coutume d’en garder quelques branches dans les poches pendant les périodes d’épidémies afin de pouvoir les respirer si nécessaire. Au XIIIe siècle, les alchimistes arabes furent les premiers à distiller l’huile essentielle du romarin.

 

Le romarin entrait dans la composition du célèbre Vinaigre des quatre voleurs, des brigands qui s’enduisaient le corps de ce remède pendant les épidémies de peste afin de pouvoir détrousser les cadavres sans être eux-mêmes contaminés. Un peu plus tard, au XVIIe siècle, un élixir de romarin aurait permis à la Reine de Hongrie de préserver son éternelle jeunesse… on le connaît encore aujourd’hui comme l’Eau de la Reine de Hongrie.

 

 

Le romarin en phytothérapie : un tonique hors pair

 

Antioxydant majeur, le romarin est un excellent tonifiant de l’organisme en général grâce à son action sur l’axe corticosurrénal et le cœur. En cas de fatigue, surmenage ou convalescence, le romarin peut être une aide précieuse pour récupérer plus rapidement.

 

L’extrait hydroalcoolique de romarin est aussi un régulateur apprécié dans les cas de stress, d’anxiété ou d’insomnie… Attention néanmoins à ne pas forcer sur les doses, une stimulation excessive des glandes surrénales pouvant au contraire provoquer des troubles du sommeil !

 

Le romarin active la circulation sanguine, et tout particulièrement la microcirculation cérébrale. Il sera utile en cas de difficultés de concentration, de troubles de la mémoire, mais également pour soulager les migraines. Il sera aussi apprécié pour soulager les varices et engelures.

 

Le romarin stimule tout particulièrement le système digestif, notamment via le foie et la vésicule biliaire. Il aide le foie à éliminer les toxines de l’organisme et diminue le taux de sucre sanguin. Enfin, le romarin est un antispasmodique : il soulage les douleurs abdominales et aide à lutter contre les ballonnements.

 

Voir la phytothérapie de Romarin bio.

 

 

Le romarin en gemmothérapie : le bourgeon du foie

 

Le bourgeon de romarin est dédié au foie : il le protège, le draine et le répare. C’est un hépato-protecteur majeur, au même titre que l’extrait hydroalcoolique de Chardon-Marie en phytothérapie. En cela le bourgeon de romarin a d’ailleurs une activité bien supérieure à celle de la plante entière.

 

La gemmothérapie de romarin aide le foie à se détoxifier d’une alimentation trop riche, de la prise de médicaments, de l’alcool, de dérivés hormonaux naturels (ménopause) ou non (contraceptif hormonal) … Ainsi elle participe au grand nettoyage de l’organisme tout entier, ce qui peut être intéressant lors d’une cure détox !

 

Lire aussi : « Détox d’automne : 5 plantes pour vous accompagner en douceur »

 

Le bourgeon de romarin régénère et répare les cellules hépatiques. Il a également une action moins connue sur la muqueuse de l’estomac et de l’intestin, qui le rend intéressant en cas de colite ou d’hyperperméabilité intestinale.

 

La gemmothérapie de romarin stimule la production de bile ainsi que son évacuation dans le système digestif, ce qui à une action directe sur la digestion. Il favorise tout particulièrement le métabolisme des lipides, et sera donc intéressant en cas d’excès de cholestérol, de triglycérides ou encore de cellulite.

 

Voir la gemmothérapie de Romarin bio originale ou la gemmothérapie de Romarin bio sans alcool.

 

 

Romarin : bourgeon ou plante entière, comment choisir ?

 

Le romarin est une plante médicinale exceptionnelle sous toutes ses formes : extrait hydroalcoolique, tisane, macérat glycériné de bourgeon…

 

Le bourgeon de romarin étant spécifique du foie, il sera plutôt intéressant dans le cas d’un drainage ou d’une détox… ce qui concerne tout un chacun à un moment de sa vie ! A la pré-ménopause par exemple, une cure de gemmothérapie de romarin sera très intéressante pour aider l’organisme à se débarrasser des dérivés hormonaux. Ainsi il sera plus réceptif à des plantes spécifiques de la ménopause comme le bourgeon d’Airelle rouge (Vaccinium vitis idaea) ou la phytothérapie de Gattilier (Vitex agnus castus).

 

Pour une action tonique et un bien-être général, l’extrait hydroalcoolique de romarin en phytothérapie sera à privilégier. Pour soutenir la mémoire et la concentration, en période d’examens par exemple, on pourra l’associer à l’extrait hydroalcoolique de Ginkgo (Ginkgo biloba). Et pour aider une digestion difficile, on l’associera avec succès à la phytothérapie de Gentiane (Gentiana lutea).

 

 

Cet article n’est pas destiné à l’automédication : les conseils cités dans ce texte sont délivrés à titre informatif et ne remplacent en aucun cas un avis ou une prescription médicale. Ils ne sauraient se substituer aux diagnostics et ordonnances délivrés par les médecins qui sont les seules habilités à délivrer des traitements médicaux thérapeutiques.

 

Crédit photo : Gérard Ducerf www.promonature.com

Produits associés
Laissez un commentaire
Laisser une réponse
Connectez-vous pour poster un commentaire.
Mon compte
La lettre Herbiolys
Le blog

Créez un compte gratuit pour utiliser les listes de souhaits.

Se connecter